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dechets nucléaires - Page 11

  • Le transport à haut risque de la France vers l'Allemagne avancé d'une journée

    Communiqué de presse commun  du réseau " Sortir du Nucléaire" avec SUD-RAIL

     



    Train+et+d%25C3%25A9chets+irradi%25C3%25A9s.jpgUn transport de déchets nucléaires extrêmement radioactifs va à nouveau traverser la France d'Ouest en Est, ainsi qu'une partie de l'Allemagne, exposant ainsi les populations et les agents SNCF au risque nucléaire. Initialement prévu ce jeudi 24 novembre, le départ du train depuis le terminal ferroviaire de Valognes est avancé d'une journée par AREVA et la SNCF pour tenter d'éviter la mobilisation d'ampleur, actuellement en préparation. Le convoi devrait donc quitter Valognes le mercredi 23 à 14h36. Les deux trajets envisagés par les autorités à partir d'Amiens restent inchangées, le convoi pourrait prendre la direction nord vers Arras ou la direction sud vers Reims. Onze conteneurs transporteront 301 fûts de déchets de très haute activité « retraités » à l’usine Areva de la Hague (Manche).


    Tchernobyl roulant : l’Europe à nouveau sous la menace d'un convoi nucléaire à haut risque

    L’inventaire officiel de radioactivité de ce transport s’élève à 3756,5 péta becquerels (Pbq), soit 3,75 milliards de milliards de becquerels de becquerels. A titre de comparaison, ce convoi transportera donc plusieurs fois la radioactivité émise lors de la catastrophe de Tchernobyl  Eparpillée dans l’environnement, la radio- toxicité potentielle  de ce convoi suffirait à empoisonner l’ensemble de l’espèce humaine


    Des protections insuffisantes pour transporter les déchets extrêmement radioactifs

    Les colis de déchets radioactifs vont être transportés dans des emballages blindés (les castors HAW 28 M) mais les exigences de sûreté de ce transport imposées par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) sont notoirement insuffisantes pour résister aux hypothèses d’accidents et d’attaques les plus graves.

    Ainsi un déraillement du convoi radioactif dans un tunnel à deux voies, suivi d’une collision par un traincastoraffichetravailFiniLeger.jpg chargé de matières inflammables qui prendrait feu, pourrait conduire à la dispersion des déchets radioactifs . Un feu d’hydrocarbures atteint près de 1 200°C en une vingtaine de minutes ; dans un tunnel, il peut monter jusqu’à 1 600°C et durer des heures. Or l’emballage des déchets vitrifiés est conçu pour résister à un feu de 800°C pendant 30 minutes. De même les emballages ne résisteraient pas à certaines attaques terroristes ou à un crash d'avion de ligne. Enfin, ce convoi doit s’arrêter plusieurs fois sur des triages dont l’état des voies de service est l’occasion de nombreux déraillements. Ce convoi dépassera les 2000 tonnes et un écartement de voie n’est pas à exclure. Loin de vouloir être alarmistes, nous pensons que ces hypothèses doivent être envisagées puisque pas moins de 5 % des accidents sont plus graves que les scénarios envisagés et que la catastrophe de Fukushima a démontré que l’impensable pouvait arriver.

    Des travailleurs SNCF dangereusement exposés

    Une fois de plus, sur ce convoi, ni les conducteurs, ni les agents de manœuvre ne seront équipés de dosimètres individuels, contrairement aux forces de police présentes dans le train. Avec ce transport très hautement radioactif compris dans les 500 trains de déchets radioactifs qui traversent la France chaque année, les cheminots sont réellement exposés et pour certains peuvent dépasser la dose limite annuelle. Tant que la SNCF ne fera pas une réelle évaluation des risques, le syndicat SUD-Rail appelle tous les agents pouvant intervenir sur ce train à exercer leur droit de retrait.

    Un transport sans assurance réelle

    Si la radioactivité de ce transport se dispersait à cause d’un accident ou d’un attentat, Areva serait quasiment déchargée de toute responsabilité. La responsabilité financière maximale d’Areva est limitée à 22,9 millions d’euros . Qui peut croire qu’un accident impliquant une telle radioactivité coûterait aussi peu ? Ce transport roulera donc quasi sans assurance réelle.

    Une seule issue : sortir du nucléaire

    Ce transport a pour seule raison d’être une transaction commerciale entre Areva et les industriels nucléaires allemands, qui ont envoyé ces déchets en France pour s'en débarasser provisoirement. En outre, il fait peser sur la tête des populations une véritable épée de Damoclès et expose l’Europe entière au risque de contamination radioactive.

    image_65739954.jpgAujourd'hui, le parc nucléaire français produit chaque année plus de 2 convois similaires de déchets vitrifiés aussi ingérables que dangereux, pour des durées extrêmement longues. Poursuivre dans cette voie en léguant des déchets radioactifs aux générations futures et en les transportant sur de si longues distances est totalement insensé. Il est urgent de sortir du nucléaire et il existe des alternatives crédibles au nucléaire, reposant sur les économies d'énergie et les énergies renouvelables, qui ne demandent qu'à être mises en oeuvre.

    Plutôt que de jouer à des paris hasardeux en attendant l'accident, les responsables politiques français devraient plutôt arrêter les transports de déchets et s'engager immédiatement pour la sortie du nucléaire.


    Informations, trajets et horaires:
    http://groupes.sortirdunucleaire.org/Transport-La-Hague-Gorleben

     

  • Un nouveau train de déchets radioactifs traverse la France

     

    Communiqué du réseau "Sortir du nucléaire"


    ALERTE TRANSPORT - 2 et 3 mars - train de déchets suisses de Valognes à Würenlingen

    Les 2 et 3 mars, trois conteneurs CASTOR transporteront des déchets suisses "traités" à l’usine Areva de La Hague jusqu’à Würelingen en Suisse. En France, ils traverseront la Manche, le Calvados, l’Eure, la Seine Maritime, l’Oise, la Somme, l’Aisne, la Marne, la Meuse, la Meurthe-et-Moselle, la Moselle, le Bas-Rhin et le Haut-Rhin.

    Acheminés en camion de La Hague à Valognes, ils quitteront le terminal ferroviaire de Valognes, dans la Manche, à 14h06, pour rejoindre celui de Würenlingen en Suisse. Puis ils seront à nouveau transférés par la route jusqu’au Zwilag (centre d’entreposage).

     

    - Communiqué de presse du Réseau "Sortir du nucléaire" et Sud Rail, 28 février 2011



    SUIVI DU CONVOI (2 mars 20111)

    Le train a bien quitté le terminal ferroviaire de Valognes (Manche) aux alentours de 14h

    Caen : 15h14
    http://www.youtube.com/watch?v=SFQIOp14p8A

    Sotteville-les-Rouen : 17h45 avec 15min d’avance

    A 19h15, le train est signalé avec 30 min de retard, un problème d’aiguillage ayant été constaté entre Sotteville et Amiens

  • Patate chaude et pomme de terre radioactive

    Le passage du train de déchets nucléaire dans notre région a suscité beaucoup de commentaires.

     

    Parmi ceux-ci, nous en avons retenu un, publié sur notre blog. Ce n'est pas une raison totalement suffisante pour le trouver intéressant. Mais il témoigne également de la confusion qui existe sur le sujet des dangers du nucléaire.

    Pour être certain de ne pas dénaturer (ce serait le comble pour un écolo !) la pensée de son auteur, nous le reproduisons ici en entier.

     

    Preuves scientifiques et affirmations mensongères : Les écolos prétendent que ce train est "20 fois plus radioactif que le taux naturel". Mais alors, quel taux de radioactivité ont-ils enregistrés près de ce convoi "tchernobylien" ? Un militant écolo l'a dit hier à la télévision : "15 microrems"... ce qui est exactement le taux de radioactivité NATURELLE en France !!! Des militants écolos peuvent donc prétendre n'importe quoi sans aucune preuve scientifique, et sans aucune remarque de la part des journalistes qui les interrogent... Demain ils nous diront que les patates sont radioactives.

     

    patate-robe-champs-1-L-1.jpegEh oui, les patates sont radioactives ! Leur activité est estimée à 150 Becquerels (source lpsc).

    Encore faut-il savoir que le Becquerel, unité de radioactivité correspond à une désintégration d'un atome par seconde, et représente donc une dose très petite.

    Par exemple, l'unité employée auparavant, le Curie correspondait à l'activité d'un gramme de Radium, soit 37 milliards de Becquerels.

    On peut dire qu'un kilo de cendre de charbon correspond à 2000 Becquerels, et un kilo de déchets nucléaires de haute activité à 10.000 milliards de Becquerels.

    C'est pour cela que l'on peut écrire que le passage du train nucléaire représentait plusieurs fois Tchernobyl.

     

    Sans vouloir imposer une leçon sur la physique nucléaire (nous n'en avons ni les compétences, ni l'envie), il est important de savoir qu'il existe d'autres unités qui mesurent l'effet de la radioactivité sur les êtres vivants. Cette mesure est beaucoup plus intéressante, car elle marque le niveau de danger réel.

    Pour prendre une comparaison, on peut avoir de l'eau bouillante ou une cheminée chez soi, et ne pas se brûler. Mais un simple biberon trop chaud peut causer des lésions très graves à un nourrisson.

    Il existe donc le Rem ou le Sievert (plus récent) pour mesurer l'effet de la radioactivité sur les tissus radium.jpgvivants.

     

    Pour contredire une deuxième fois l'auteur du commentaire repris plus haut, il n'existe pas une mesure unique de radioactivité naturelle en France. Celle-ci varie au minimum du simple au triple, selon les régions, élevée dans les régions granitiques et volcaniques, faible dans les plaines du bassin parisien.

    En fonction du sol où l'on se trouve et de l'éloignement de la source et de la durée de la mesure près du train, on peut donc avoir un rapport très variable des deux chiffres.

     

    Notre contradicteur a cependant raison sur un point, il n'existe pas d'étude scientifique valable sur l'effet des petites doses de radiation : ce qui permet d'écrire parfois n'importe quoi sur le sujet, mais pas spécialement de la part d'écologistes.

     

    Une chose est sûre, le passage du train a permis de remettre en lumière les dangers du nucléaire.

    Au vu de l'histoire récente, et compte tenu du nombre de centrales en exploitation, il serait ridicule de nier les dangers de cette industrie.

    Et n'oublions pas qu'elle produit des déchets qu'il faut transporter, mais surtout qu'il faut stocker en sécurité pour des centaines de milliers d'années !  Quelle garantie peut-on avoir à cette échéance ?

  • Le train nucléaire évite les Ardennes

    Finalement, il y avait un plan B pour le convoi de déchets nucléaire.

    La mobilisation était importante, et le train avait déjà été bloqué à Caen. Les autorités ne voulaient surtout pas faire durer l'exposition médiatique, et donner une image négative de l'industrie nucléaire. Le train a donc été dévié par Reims et Chalons, pour finalement passer la frontière à Stasbourg. Mais les gros ennuis ont commencé en Allemagne, où des dizaines de milliers d'écologistes sont mobilisés.

    Ils ont réussi à ralentir considérablement le convoi, qui n'arrivera au plus tôt que lundi à sa destination : un entrepôt de stockage. Cette forte mobilisation montre le renouveau du mouvement anti-nucléaire allemand, qui reprend vigueur en particulier depuis l'annonce de la prolongation de la durée d'utilisation des centrales atomiques existantes.

     

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    Des militants de Greenpeace suspendus sous un pont au passage du train

     

  • Déchets nucléaires : jusqu'à quand ?

    Les déchets constituent le point faible de la filière nucléaire.

     

    Le retraitement est très loin de solutionner le problème, il nécessite des transports et suppose des aires de stockage sécurisées, qui n'existent pas.

    Les organisation anti-nucléaires, Greenpeace et le Réseau "Sortir du Nucléaire" en tête, profite de l'exposition médiatique pendant le transport pour faire passer le message sur les dangers de cette industrie d'Etat.

    Voici les premières actions menées contre le train nucléaire, qui doit aller en Allemagne, en passant par les Ardennes.

    Informations reprises du site le Parisien.fr

     

     

    Premier arrêt forcé pour le train de déchets nucléaires à destination de l'Allemagne, 20 minutes après son départ. A quelques centaines de mètres avant la gare de Caen (Calvados), quatre militants se sont enchaînés à la voie.

    D'autres devraient suivre tout au long du parcours de ces 14 wagons dont 11 transportent 123 tonnes de déchets nucléaires retraités à l'usine de La Hague (Manche) ont quitté la gare de Valognes pour Gorleben, une commune du nord de l'Allemagne.

     

     Il s'agit du convoi «le plus radioactif qui ait jamais eu lieu», selon le collectif «Sortir du nucléaire».

    A 14h20, le départ s'était déroulé dans le calme  Valognes (Manche), sous le regard de quelques dizaines de manifestants écologistes qui avaient déployé une banderole disant, en français et en allemand, «déchets nucléaires, voie sans issue». «Nous ne sommes pas là pour empêcher le départ de ce train. Il faut que les déchets rentrent en Allemagne mais pas à Gorleben, qui un est un hangar inadapté. Personne n'a de solution pour les déchets», a précisé à Pascal Husting, directeur exécutif de Greenpeace , venu à Valognes avec le directeur de Greenpeace International, Kumi Naïdoo.

    Les ONG écologistes se sont procuré l'itinéraire - pourtant gardé secret - du convoi pour manifester au départ à la gare de Valognes et à différents points du parcours (à Caen, Rouen, Amiens, Arras, Nancy et Strasbourg) et enfin à Gorbelen,  une ville de Basse-Saxe située presque à mi-chemin entre Hambourg et Berlin. Près de 30 000 personnes sont attendues à l'arrivée du train.

    1137503_cean.jpg


  • Ardennes : protestations contre le train de déchets nucléaires

    Nous vous avons annoncé le passage d'un train spécial le 5 novembre dans les Ardennes.

     

    Ce convoi doit transporter des déchets hautement radioactifs de France vers l'Allemagne. Tout au long du trajet, la mobilisation s'organise. Greenpeace et "Sortir du nucléaire" en particulier ont prévu des actions de sensibilisation et de protestation dans les principales villes traversées.

    Chistophe Dumont, sur le site de son groupe au conseil régional, appuie cette démarche et appelle à la mobilisation.

    Voici un extrait de son appel :

     

    Les déchets : cauchemar de l'industrie du nucléaire, cauchemar des générations à venir

    Castor-c397e.jpgQue ce soit à Bure où l'Etat et le lobby nucléaire forcent la main des populations pour enfouir des déchets hautement dangereux, à Soulaines, le plus grand centre de stockage de déchets nucléaires de surface au monde, où l'on entrepose depuis plusieurs années ces déchets ultimes mais pas inactifs, le dogme de l'énergie nucléaire hypothèque chaque jour un peu plus la sécurité des populations de la Région. Plus loin de nous, plusieurs hectares sur le site de La hague sont définitivement interdits à toute activité humaine avant plusieurs milliers d'années.

    Si l'Etat et les industries du nucléaire ont décidé de mettre délibérément en danger les populations, en pratiquant la désinformation, sous couvert de progrès économique, à coup de rétributions financières confortables aux localités contaminées, nous demandons, nous écologistes champardennais,  avec Sortir Du Nucléaire 08, qu'au moins les déchets restent sur les sites déjà atteints par cette modernité morbide et que les transports hautement dangereux cessent.

    C'est pourquoi nous serons mobilisés le week end du 6 novembre et proposerons des actions de protestation vigoureuse contre ce « train d'enfer ».

    Christophe DUMONT

  • Ardennes : passage des déchets radioacrifs

    Le retraitement des combustibles nucléaires entraînent des allers retours entre la France et l'Allemagne.

     

    Comme souvent dans les migrations entre ces deux pays, les Ardennes sont sur le trajet. D'autant que le convoi qui part de Normandie évite la Belgique et la Hollande qui se situent sur le trajet direct. Les gouvernements belge et hollandais verraient-ils un inconvénient au passage de ce train ?

     

    Voici des éléments communiqués par Greenpeace :

    "Le 5 novembre prochain, un train transportant des déchets radioactifs de très haute activité en provenance de l’usine Areva de La Hague quittera la gare de Valognes (Manche) à destination du centre d’entreposage intérimaire de Gorleben en Allemagne."

    "Ce convoi symbolise à lui seul la voie sans issue que représente le nucléaire : ce transport montre une nouvelle fois qu’aucune solution n’existe pour les déchets nucléaires. Nous n’en voulons plus à La Hague qui n’est pas un site de stockage. Mais le site d’entreposage intérimaire proposé par les allemands à Gorleben est totalement inadapté, il s’agit d’un hangar ! "

     

     

    carte_5-6_nov-da0ac.jpg

     

    Les Ardennes seront donc traversées de part en part, sur le trajet de la ligne Calais-Bâle.

    Le transport est programmé pour le 5 novembre et notre département serait concerné entre 4 h et 6 h du matin.

    Il nous semble que le risque d'un accident soit faible. Mais le convoi traverse des zones urbaines (Charleville en premier lieu), et un risque faible ne veut pas dire pas de danger. Plus ces transports se multiplieront , plus il y aura de probalilité qu'une défaillance ou un imprévu surviennent.

    La meilleure solution serait de ne plus produire des déchets nucléaires : il faut stopper le plus tôt possible les centrales en activité, et arrêter d'en construire de nouvelles.

    En attendant, il faut limiter au maximum le déplacement de ces produits dangereux, en les traitant et en les stockant au plus près des centrales.

     

    convoi-castor2.jpg